dimanche 2 novembre 2008

Cette nuit-là




Il y a longtemps déjà,

Une nuit d’hiver, une nuit de décembre.
La porte s’est entrouverte sur
Le regard étonné d’un enfant apeuré :
Tu étais là, allongé, i m m o b i l e,
Au milieu de ces hommes en blanc…

Un bruit de moteur dans la nuit,
Deux taches de lumière qui percent l’obscurité.

Au premier regard,
J’ai compris que tout était fini.
Une larme a coulé sur ma joue puis…
Un océan de tristesse m’a submergé,
La terre venait de s’arrêter…

Cette nuit-là, l’enfant que j’étais
Venait de perdre une partie de son âme.

C’était hier, c’est encore aujourd’hui…

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je comprend votre peine,car j'ai perdu mon papa il y a trois ans bientot,il me manque beaucoup car comme parents je n'ai eu qu'un papa.Ma maman ne voulais pas de fille,j'ai subie les mots et les maux...de sa part si je n'avais pas eu mon pére et l'amour qu'il m'a donné,je ne seraie peut-etre pas là ce jour.J'ai tourné la page de ce livre,j'ai meme fermé ce livre,mais cette histoire me poursiuvra toute ma vie.Rien ne vaut l'amour ,c'est le pilier pour se construire quand on est enfant....c'est un grand vide.Merci pour ce blog François-Noel.Valérie.

Dominique a dit…

J'ai connu cela aussi. Merci pour ce partage.

Anonyme a dit…

votre poème dedié à votre père nous rapproche tous de la réalité à laquelle nous devons faire face aprés la perte de ceux qui nous sont chers.
Ce poème est trés émouvant et nous donne envie de vous écouter encore plus...Il faut croire que ce blog est aussi une véritable thérapie.

Eva a dit…

Thank you forr sharing